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h é o l o g i e S a c r a m e n t e l l e |
Thèse 12 – La Pénitence et l’Onction des malades
Pénitence et Onction des malades sont en rapport avec le mal de l’homme, moral (péché) et physique. La fécondité de cette thèse qui les rapproche vient de l’émulation entre péché et souffrance physique, d’abord liées bibliquement (punition physique du pécheur), puis indépendant (scandale de la souffrance du juste), finalement liées de nouveau dans une perspective de salut (rédemption du péché par la souffrance du juste). Jésus lui même associe guérison et pardon dans son ministère, et la souffrance de sa Passion nous rachète de nos péchés et de la mort éternelle. Dans l’Ancien Testament, le péché est d’abord cultuel, puis moral (l’idolâtrie – rupture de l’Alliance). Il est collectif et suppose une purification cultuelle collective (Yom Kippour, sacrifices…). Se posent alors deux problèmes : le risque d’une ritualisation hypocrite, et le scandale de la souffrance du juste. Le Nouveau Testament offre en Jésus un message radicalement nouveau : le pécheur – pour qui vient Jésus – est pardonné gratuitement, et alors peut se convertir. C’est la solution au premier problème précédent. La solution au second est celle de la souffrance rédemptrice de la Passion. Dans l’Eglise primitive se met en place la Pénitence, d’abord publique et unique (lapsi), puis peu à peu réitérable et privée (auriculaire). Concernant
la souffrance et l’onction des malades, nous passons
de même dans l’AT d’une rétribution collective à individuelle,
puis au scandale du juste souffrant. Jésus dissocie la souffrance
du péché mais lie pardon et guérison. Ce que
fera l’Eglise primitive, jusqu’à aujourd’hui,
refusant de séparer guérison morale et physique,
l’homme étant un.
• Bibliographie essentielle : -
Bulle « Exsultate Deo » du
Concile de Florence (Concile de Florence, Eugène IV, 1439) - Dives et
Misericordia (Jean Paul II, Encyclique, 1979)
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